Comme nous l’avons vu dans l’article UX & l’UX Design, kezako ?, l’UX design a pour objectif d’optimiser au maximum l'expérience utilisateur d’un produit, qu’il soit numérique ou non. Pour atteindre ce but et concevoir une interface efficace, il faut s'assurer de s'appuyer sur les trois piliers que nous allons vous présenter maintenant, sans en négliger aucun. Il suffit de délaisser l’un des trois, et c’est toute l’expérience qui s’en trouve impactée…
1. L’utilisateur, tu contenteras
Le design d’expérience utilisateur est une conception avant tout empathique, centrée sur l’utilisateur et, surtout, ses besoins.
L’un des premiers moyens à mettre en œuvre pour concevoir un design pertinent est ainsi de transformer les besoins de l’utilisateur en fonctionnalités.
Pour cela, il faut se poser les bonnes questions pour comprendre l’utilisateur et surtout ses besoins :
- Qui est-il ?
- Quand utilise-t-il le produit ?
- Pourquoi l’utilise-t-il ?
- Que souhaite-t-il ?
Nous pouvons alors créer des personas sur lesquels baser notre étude afin de faciliter l'expérience de nos futurs utilisateurs.
2. L’entreprise, tu écouteras
Deuxième case à cocher dans la conception d’une expérience utilisateur réussie : satisfaire les besoins et les intérêts de l’entreprise qui édite le produit.
En effet, si une entreprise cherche à répondre aux besoins d’un utilisateur grâce au design, c’est in fine pour servir ses propres besoins. Une conception qui satisfait les besoins de l’utilisateur va offrir une expérience positive à ce dernier, et c’est une (très) bonne chose pour l’entreprise qui peut espérer en tirer un bénéfice, financier ou non : fidéliser l’utilisateur, en conquérir de nouveaux, véhiculer une belle image de l’entreprise, etc.
C’est là tout le challenge de l’UX design : réussir à faire coïncider les besoins et les intérêts de l’entreprise avec ceux des utilisateurs.
Mais si les intérêts de l’entreprise sont souvent financiers, ce n’est pas non plus exclusivement le cas !
L’UX design peut être aussi utilisé pour répondre à d'autres besoins de l’entreprise, comme la mise en avant de ses valeurs, de son histoire, etc.
Depuis peu, on peut ainsi observer un encart proéminent sur la page d’accueil du site de l’ONG, qui accroche directement l'œil du visiteur en occupant les deux tiers de son écran. Via un call to action soigneusement mis en avant, ils proposent un mini-comparateur de voyage qui permet de trouver un voyage le plus écolo possible, le tout avec un design aussi simple qu’instinctif. Ainsi, ils offrent un service gratuit à leurs utilisateurs tout en mettant en avant leurs valeurs environnementales, qui font partie intégrante de leur credo. En pleine période de vacances, c’est plutôt astucieux !
Ici, l’UX design vient donc servir d’abord les valeurs et la stratégie de l’entreprise, reléguant l’aspect financier (seulement représenté par le discret bouton « faire un don » en haut à droite de la home) au second plan.
3. La technologie, tu maitriseras
Enfin, troisième et dernière condition d’un UX design pertinent : être faisable techniquement en prenant en compte la réalité technologique du moment.
Et oui ! On peut avoir les meilleures idées du monde, si elles ne peuvent pas exister techniquement, elles ne servent pas à grand-chose… Une fois qu’on s’est fixé des objectifs qui viennent à la fois répondre aux besoins des utilisateurs et à ceux de l’entreprise, il faut s’assurer que les moyens techniques à disposition soient suffisants pour les mettre en place.
Contenter l'utilisateur, écouter l'entreprise, maîtriser la technologie : voici les trois piliers de l'UX Design. En respectant ces trois piliers, on s’assure de créer une interface efficace qui atteindra l’objectif premier de l’UX Design : améliorer l’expérience utilisateur.
À ce propos, l’UX design est l’héritière d’une longue liste de pratiques apparues pour s’adapter à l’essor toujours plus rapide des nouvelles technologies : l’Interaction Homme Machine (pour en savoir plus sur l’IHM, n’hésitez pas à lire cet article très complet par ici), l’ergonomie... De nouveaux métiers aux dénominations parfois obscures voient le jour continuellement, mais qui ne sont au fond que la transposition de pratiques humaines qui ont toujours existé : la volonté d'améliorer et d'optimiser sa condition et son quotidien.
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